Une douleur rebelle est une douleur difficile à calmer, qui ne cède pas, qui résiste, qui revient sans cesse, une douleur persistante réfractaire à toutes formes de traitement.
Ces douleurs rebelles sont souvent le fil conducteur de maladies diagnostiquées tardivement telles que la fibromylagie et l’endométriose, qui altèrent la qualité de vie des patients concernés.
Même si le traitement médicamenteux est l’une des pierres angulaires de la prise en charge des douleurs rebelles, il ne suffit pas à lui seul. Une approche globale combinant médicaments, traitements alternatifs et prise en charge psychologique paraît la plus adaptée.
La fibromyalgie
Elle concerne 2% de la population française. Elle se caractérise par des douleurs diffuses, une fatigabilité à l’effort, un sommeil non réparateur, une asthénie, et de nombreux troubles associés. Les douleurs peuvent être intenses mais le bilan biologique ne retrouve pas d’anomalie. Le retentissement fonctionnel est important (altération de la qualité de vie analogue à celui de la polyarthrite rhumatoïde).
Comment la dépister ?
Douleurs articulaires, musculaires ou tendineuses depuis au moins 3 mois ? Le questionnaire FIRST à compléter par le patient vous aidera à mieux analyser sa douleur et ses symptômes.
L’endométriose
L’endométriose est liée à la présence de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus, qui réagissent aux hormones lors des cycles menstruels. Parfois asymptomatique, elle peut aussi se manifester par des règles abondantes et de violentes douleurs. La méconnaissance de la maladie entraîne un retard diagnostic pouvant aller jusqu’à 10 ans.
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