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Bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur

Bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur

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Nous fêtons cette année le bicentenaire de Louis Pasteur, né le 27 décembre 1822,  à Dole. On connaît essentiellement Louis Pasteur à travers le prisme de la vaccination contre la rage, dont il fut l’inventeur et l’expérimentateur. On ignore souvent qu’il a contribué au développement de la biologie moderne et son héritage se mesure en particulier par sa volonté d’explorer le vivant au-delà des frontières scientifiques.

Louis Pasteur, l’artiste

Louis Pasteur naît le 27 décembre 1822, à Dole, dans le Jura. Le jeune garçon y fréquente l’école primaire et secondaire. Élève sérieux et appliqué, mais pas particulièrement brillant, Louis se découvre très tôt une passion pour le dessin. Ces œuvres lui attirent quelque gloire… mais son aspiration le conduit ailleurs, vers la science.

Louis Pasteur réalise entre treize et vingt ans plusieurs portraits au pastel de ses amis, de ses voisins et de ses parents.

Jean-Joseph Pasteur, père de Louis Pasteur, pastel exécuté par Louis Pasteur en 1842.
Jeanne-Étiennette Pasteur, mère de Louis Pasteur, pastel exécuté par Louis Pasteur en 1836.

En 1843, il est reçu à l’École normale supérieure où il effectuera plus tard l’essentiel de sa carrière

Louis Pasteur élève de l’École normale supérieure vers 1843.

1857, première découverte

C’est en observant la fermentation de cristaux de paratartrate que Louis Pasteur a découvert la dissymétrie moléculaire. En effet, Louis Pasteur a réussi à démontrer que la fermentation conduit à la transformation d’une substance inactive en substance active. C’est le préambule qui le mènera, par une suite logique d’études, de la dissymétrie moléculaire aux fermentations puis aux maladies contagieuses.

1862-1877, une nouvelle approche scientifique

Par les expériences les plus variées et à contre-courant des théories de l’époque, Louis Pasteur démontrera que les microbes sont partout, dans l’eau, dans l’air, sur les objets, sur la peau… et que certains d’entre eux sont responsables de maladies.  Il indique les moyens de les éviter et de les combattre. Il définit les bases de l’hygiène personnelle et sociale. Il préconise l’usage de l’asepsie, c’est-à-dire, l’ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes ou de virus sur des tissus vivants ou des milieux inertes (déf. Larousse). Il conseille la stérilisation des linges, le flambage des instruments, la propreté des mains. Des recommandations à l’origine du prodigieux essor de la chirurgie moderne. 

La maladie des vers à soie

En 1865, la sériciculture est sinistrée par une maladie qui ravage les vers à soie. Si, en France, toute l’économie d’une région est en jeu, l’épidémie s’étend à d’autres pays producteurs de soie comme l’Italie,

l’Autriche, ou l’Asie Mineure. Louis Pasteur réussira à démontrer l’existence deux agents pathogènes  responsables de cette hécatombe, la notion de « terrain particulier », c’est à dire d’état physiologique de l’hôte infecté, pour que l’une de ces maladies se déclare, et la notion d’hérédité et de contagion. Ces travaux, véritable prélude à l’étude des maladies contagieuses, présentent un intérêt considérable : pour la première fois, les problèmes de l’hérédité et de la contagion sont élucidés scientifiquement, et des règles de prophylaxie sont établies.

1884-1885, le défi de la rage

La rage est une maladie que l’on peut contracter après la morsure par un animal enragé. La rage étant avant tout une maladie animale, il sera possible pour Pasteur d’expérimenter sur des chiens avant de passer à l’homme. Or, il ne parvient pas à identifier le microbe responsable. Il ne peut ni le voir au microscope, ni le cultiver dans un milieu quelconque. C’est, on le sait maintenant, qu’il s’agit d’un virus, et non d’une bactérie comme l’étaient les agents pathogènes du choléra des poules et du charbon. Un virus, infiniment plus petit qu’une bactérie, ne peut pas être vu au microscope optique et ne peut se multiplier qu’à l’intérieur d’une cellule vivante. 

Survient alors l’épisode historique de la vaccination du jeune Alsacien Joseph Meister, gravement mordu par un chien enragé. Il est conduit par sa mère, le 5 juillet 1885, à l’École normale où Pasteur a son laboratoire. Pasteur décide d’appliquer au petit Joseph le même protocole que celui qu’il appliquait pour les chiens. Trois mois plus tard, alors qu’il vient de débuter la vaccination d’un autre enfant, le berger Jean-Baptiste Jupille, Pasteur annonce aux académies que Joseph Meister n’a pas eu la rage. La presse, quasi unanime, célèbre le vainqueur de la rage. Pasteur va désormais être qualifié de « bienfaiteur de l’humanité ». C’est la gloire !

L’héritage

1888, naissance de l’Institut Pasteur

On vient du monde entier à l’École normale pour se faire vacciner contre la Rage. Le 1er mars 1886, devant l’Académie des sciences, Louis Pasteur déclare : « La prophylaxie de la rage après morsure est fondée. Il y a lieu de créer un établissement vaccinal contre la rage. » L’institut Pasteur, déclaré fondation reconnue d’utilité publique, est inauguré le 14 novembre 1888 en présence de Sadi Carnot, président de la République.

Aujourd’hui le « Pasteur Network » réunit 33 membres, implantés sur les cinq continents. Tous apportent des services à leur pays et à la région dans laquelle ils sont implantés, participent à la surveillance mondiale des maladies infectieuses et collaborent à de nombreux programmes de recherche. Ils servent un objectif commun qui est celui de mettre la science au service de l’amélioration de la santé humaine de tous partout dans le monde.

Plus de 130 ans de découvertes

Dix prix Nobel, depuis plus d’un siècle, ont été attribués à des scientifiques de l’Institut Pasteur pour leurs travaux dans la catégorie physiologie ou médecine.

Depuis la création de l’Institut à Paris et du réseau international, plusieurs découvertes majeures s’y sont succédé. Rappelons la découverte du bacille de la peste et du premier traitement contre la diphtérie, la sérothérapie, tous deux en 1894, le vaccin contre la tuberculose (BCG) et les vaccins contre la diphtérie et le tétanos dans les années 1920, la mise au point d’un vaccin contre la poliomyélite en 1955 et l’identification du virus du sida en 1983. A côté de ces avancées majeures pour la médecine et la santé publique, ont eu lieu des contributions de premier ordre en recherche fondamentale, dont, en 1961, celles de François Jacob et Jacques Monod sur l’expression des gènes, impliquant la découverte de l’ARN messager qui, 60 ans plus tard, a permis en un temps record le développement de vaccins contre la Covid-19.

Sources : « De Louis à Pasteur : 1822-1895 » est une exposition réalisée par l’Institut Pasteur – Musée Pasteur à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. Cette exposition a été labellisée par le comité général du bicentenaire. Ce label a été conçu pour réunir sous une même bannière les différentes initiatives associées à cet anniversaire (info : pasteur2022.fr). Le portrait de Louis Pasteur représenté dans ce label a été réalisée par l’artiste Fabrice Hyber.

https://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/notre-histoire/premiere-epoque-1847-1862-0

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